Appelez-moi Arthur
Je voulais vous parler de ma journée difficile. Vous dire que j'ai beau essayer, je n'arrive pas à apprécier Chinatown.
A chaque fois que j'y vais, c'est par un jour de canicule, il fait trop chaud, il y a trop de bruit, trop de circulation, trop de monde, trop d'odeurs. Même si des boutiques de souvenirs à deux balles sont disséminées dans le quartier, j'ai toujours l'impression de déranger, de ne pas être à ma place dans ces rues où les enseignes et les affiches sont en chinois, et éventuellement traduites en anglais. J'ai eu un mal de chien à commander à manger et un mal de chien à trouver une place à l'ombre pour avaler mon repas acquis de haute lutte. C'était copieux, pas cher et sans saveur. Je suis repartie.
Je voulais vous dire aussi le jardin botanique de New York, dans le Bronx, tout au bout du bout de la ligne de métro. Il y avait encore huit blocs à parcourir sous un soleil de plomb pour arriver à l'entrée et découvrir enfin, la forêt aux arbres bicentenaires, la rivière Bronx, la roseraie...
Mais là, il y a scoop. Arthur débarque. Un de ses soubresauts m'a d'ailleurs cueillie au milieu de la fameuse roseraie. A 17h45, la nuit est tombée et toute l'eau du ciel aussi. Sur moi. Je vous passerai le retour laborieux (pour une raison inconnue, la station de métro avait mystérieusement disparu), le bus avec toujours cette foutue clim' à fond, alors que tout le monde aurait pu essorer sa petite culotte.
Arthur est une tempête tropicale qui risque de compromettre sérieusement le feu d'artifices du 4 juilllet ici. A priori, il devrait pleuvoir à torrent jusqu'à vendredi soir. Autant vous dire que je suis en train de reconsidérer mon programme de balades pour ces deux jours à venir...
Rose
PS : désolée pour la photo à l'envers, malgré tous mes efforts la technique refuse de plier....